USA – 2017

Contexte

Le taux d’autisme a augmenté et seulement 50% des facteurs de risques seraient génétiques. Ces dernières années, la télévision et les écrans de manière générale se sont développés dans l’environnement de l’enfant, alors qu’en parallèle de plus en plus d’enfants sont diagnostiqués avec des TSA. Parmi eux, nombreux sont ceux qui passent de nombreuses heures devant les écrans.

Problématique

Nous posons l’hypothèse qu’une exposition accrue aux écrans entre 0 et 2 ans est prédictive d’un plus grand risque de développer un TSA, tandis que lorsque les interactions parents / enfants sont plus nombreuses (ex : jouer avec son enfant, lui lire des histoires), les symptômes de TSA à l’âge de 2 ans tendent à diminuer.

Méthodologie

Cette étude longitudinale porte sur 2181 enfants (51% de sexe masculin). Les données récoltées proviennent des archives du NCS (National Children’s Study), dans lesquelles 5608 enfants et leurs parents ont participé à des enquêtes de terrain dès la préconception de l’enfant jusqu’à ses 42 mois. Dans cette étude, seuls les enfants dont les parents avaient mentionné des TSA (M-CHAT : Modified Checklist for Autism in Toddlers) ont été inclus.

Résultats

Les activités favorisant l’interaction humaine comme la lecture et le jeu avec des jouets non-numériques à 12 mois réduisent les risques de développer des symptômes du TSA. Une exposition prolongée aux écrans à 12 et 18 mois prédispose à des symptômes accrus du TSA à l’âge de 2 ans.

Le développement de symptômes du TSA est également favorisé par les naissances prématurées, des revenus peu élevés et une nourrice n’ayant pas la même langue maternelle. Parmi ces derniers facteurs de risques, les deux derniers sont souvent associés à une forte exposition aux écrans et peu de lecture.

Étude réalisée par : 

Karen F Heffler, Danielle M Sienko, Kathleen A McCann, David S Bennett