Lien entre le temps d’écran à 1 an et le diagnostique du trouble du spectre de l’autisme à 3 ans

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Japon – Janvier 2022  Problématique   Nous ne savons pas dans quelle mesure la durée d’exposition aux écrans des tout petits est associée au diagnostique du trouble du spectre autistique. La durée du  temps d’écran chez les enfants à 1 ans est-elle associée aux troubles du spectre de  l’autisme à 3 ans ?  Méthodologie   Au total, 84030 dyades mère-enfants ont participé à cette recherche. Les familles ont  été recrutées dans 15 centres régionaux au Japon. Le temps d’écrans par jour des  enfants a été évalué à l’aide d’un questionnaire. Les mères avaient le choix entre 5  réponses : « Aucun temps d’écrans », « Moins d’une heure », « Une heure ou plus mais  moins de deux heures », « Deux heures ou plus mais moins de quatre heures » et  « Quatre heures ou plus ». L’évaluation du TSA a également été rapportée par la mère  à l’aide d’un questionnaire. La question était : « Votre enfant a t-il déjà été  diagnostiqué comme souffrant d’un trouble du spectre autistique par un médecin ? ».   Résultats et implications pratiques   Une analyse de régression logistique a permis de montrer qu’un temps d’écran plus  long à l’âge d’un an est associé à une probabilité plus élevée (significativement) d’être  diagnostiqué TSA à trois ans. Ces résultats seraient expliqués par l’exposition à  certains facteurs environnementaux durant la petite enfance. L’exposition aux champs  électromagnétiques à basse et haute fréquence peut perturber le développement  neurodégénératif des tout-petits. La proximité avec certaines ondes et la stimulation  lumineuse de plusieurs récepteurs sont associées aux symptômes de l’autisme. Il est  nécessaire de continuer à examiner les effets du temps d’écran sur la santé des  nourrissons. Il est également recommandé d’informer les parents et professionnels de  santé sur le temps d’écran approprié pendant la petite enfance. Etude réalisée par :  Kushima, M., Kojima, R., Shinohara, R., Horiuchi, S., Otawa, S., Ooka, T., Akiyama, Y., Miyake, K.,  Yokomichi, H., Yamagata, Z., Kamijima, M., Yamazaki, S., Ohya, Y., Kishi, R., Yaegashi, N.,  Hashimoto, K., Mori, C., Ito, S., Yamagata, Z., … Katoh, T. (2022). Association between screen time  exposure in children at 1 year of age and autism spectrum disorder at 3 years of age. JAMA  Pediatrics, 176(4), 384. 

Lien entre le temps d’écran et la compréhension des émotions chez l’enfant de 4 à 8 ans

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NORVÈGE – FÉVRIER 2019  État des lieux et problématique   La capacité à comprendre les émotions s’acquiert principalement par les interactions  avec l’enfant. Nous savons également que les activités sur écran sont associées à une  diminution de la qualité et de la quantité des interactions entre les membres de la  famille et le jeune enfant. Cette recherche a examiné si l’usage des écrans à 4 ans  pouvait prédire le niveau de compréhension des émotions à 6 puis 8 ans.   Méthodologie   Cette recherche longitudinale portant sur 960 enfants norvégiens a suivi les enfants à  4, 6 et 8 ans. Une version norvégienne du Test of Emotion Comprehension (Pons &  Harris, 2000) a été utilisée pour évaluer la compréhension des émotions des enfants  du T1 à T3. Plusieurs histoires accompagnées de dessins ont été lues à haute voix aux  enfants. L’enfant devait ensuite désigner des expressions faciales pour montrer les  émotions du protagoniste de l’histoire. Par exemple, l’expérimentateur raconte une  histoire « Cette petite fille regarde sa tortue qui est en train de mourir, comment se  sent cette fille ? ». Le temps passé à regarder la télévision et à jouer sur un écran é  été rapporté par les parents dans le cadre d’un entretien, complété par un  questionnaire. D’autres informations ont été demandées, comme la présence ou non  d’une télévision dans la chambre de l’enfant et sur le contenu qui été consommé par  les enfants.  Résultats et discussions   Les résultats ont révélé qu’un temps d’écran plus important à l’âge de 4 ans prédisait  des niveaux significativement plus faibles de compréhension des émotions à l’âge de  6 ans. Il a également été mentionné que la présence de la télévision dans la chambre  à l’âge de 6 ans prédit des niveaux plus faibles de compréhension des émotions à 8  ans. Les résultats sont mis en évidence par l’importance de l’interaction en « face à  face » pour préserver le développement socio-émotionnel des jeunes enfants. Étude réalisée par :  Skalická, V., Wold Hygen, B., Stenseng, F., Kårstad, S. B., & Wichstrøm, L. (2019). Screen time and the  development of emotion understanding from age 4 to age 8 : A community study. British Journal of  Developmental Psychology, 37(3), 427–443. 

Lien entre l’usage des écrans et l’attention soutenue : approche cumulative des écrans

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ISRAËL – Novembre 2020  États des lieux et problématique   Cette recherche a tenté de savoir si l’utilisation cumulative des écrans était liée aux  capacités d’attention de l’enfant. Ce questionnement a commencé à s’élaborer  lorsque les écrans pour enfants sont devenus plus accessibles, rapides et excitants.  Car nous savons que le développement de l’attention a des bases biologiques et  génétiques mais il est également façonné par notre environnement.   Méthodologie   Cette étude longitudinale s’est concentrée sur trois moments de l’enfance : 18 mois  (T1), 22 mois (T2) et 26 mois (T3). L’approche cumulative des écrans a pris en compte  4 usages des écrans. Le temps total d’écran de l’enfant, la télévision de fond,  l’utilisation de l’écran pour calmer l’enfant et le temps d’écran des parents.  L’échantillon initial était composé de 207 mères et enfants. Les capacités d’attention  soutenue des enfants ont été mesurées en utilisant le ECBQ-SF (Early Childhood  Behavior Questionnaire Short Form). Ce questionnaire comporte 6 items qui évaluent  les capacités de l’enfant à maintenir son attention sur un objet tout en résistant aux  distractions. C’était aux mère de répondre à ce questionnaire. Par exemple, il y avait  comme question : « Votre enfant passe-t-il rapidement d’une activité à une autre ? À  quelle fréquence votre enfant est-il facilement distrait ? ». Elle devait évaluer chaque  item sur une échelle allant de 1 (jamais) à 7 (toujours).   Résultats et implications pratiques   Les résultats ont montré que l’utilisation cumulée des écrans à 18 mois prédit  négativement l’attention soutenue des enfants à 22 mois puis 26 mois. Cela suggère  donc que l’exposition à de multiples usages des écrans (plutôt qu’un) est liée à une  diminution des capacités d’attention pendant la petite enfance. En conclusion, cette  étude peut servir d’élaborer des initiatives de prévention au niveau de la famille. Il est  intéressant d’encourager les parents à utiliser les écrans de manière réfléchie et appropriée. Étude réalisée par :  Gueron-Sela, N., & Gordon-Hacker, A. (2020). Longitudinal links between media use and focused  attention through toddlerhood : A cumulative risk approach. Frontiers in Psychology, 11.  

Lien entre le temps d’écran, la sédentarité et le sommeil chez des enfants de moins de 5 ans

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Écosse – Novembre 2019  Problématique   Nous savons que le sommeil est crucial pour le développement des enfants. Cette  revue systématique a tenté de savoir s’il y avait un lien entre le temps d’écran, les  comportements sédentaires et le sommeil chez enfants âgés de 0 à 5 ans.  Méthodologie   Cette méta-analyse comprenant 31 articles scientifiques a classé par groupe d’âge les  enfants ; nourrissons (0 à 1an), tout-petit (1 à 3 ans) et enfants d’âge préscolaire (3 à  5 ans). Il existe des différences majeures au cours des premières années, tant au  niveau physique que cognitif. C’est pour cela qu’il est important de faire une  distinction. Les variables étudiées étaient le temps d’écran quotidien et en soirée des  enfants, le comportement sédentaire (activité physique, le comportement sédentaire  total et le jeu en plein air) et la qualité et quantité de sommeil des enfants.  Résultats et implications pratiques   Les résultats indiquent que le temps passé devant un écran diminue significativement  la qualité de sommeil chez les nourrissons, les tout-petits et les enfants d’âge  préscolaire. En ce qui concerne l’activité physique, le jeu en plein air est positivement  associé à la qualité et la quantité de sommeil chez les tout-petits et les enfants d’âge  préscolaire. Il a également été démontré que la sédentarité est fortement touchée  par la consommation d’écrans. Selon les nouvelles lignes directrices de l’Organisation  mondiale de la Santé (OMS), l’enfant de moins de 5 ans devrait passer moins de temps  assis devant un écran et consacrer plus de temps à des jeux actifs. Les résultats de  cette méta-analyse recommande donc à encourager les comportements favorisant le  sommeil, comme par exemple, moins d’écran le soir et plus d’activités en plein air le  jour. Étude réalisée par :  Janssen, X., Martin, A., Hughes, A. R., Hill, C. M., Kotronoulas, G., & Hesketh, K. R. (2020). Associations  of screen time, sedentary time and physical activity with sleep in under 5s : A systematic review and meta analysis. Sleep Medicine Reviews, 49, 101226. 

L’histoire d’Ali, 5 ans (Pakistan)

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Je suis le père d’Ali, notre fils de 35 mois, né en mai 2016. Il a deux sœurs de 5 ans et 10 mois. Ali est un enfant très joyeux et actif; entre ses 0 et 2 ans, il s’est développé normalement jusqu’à ce que ma femme soit enceinte de notre 3e. Vers la fin de la grossesse, il a commencé à passer du temps devant la télévision à l’âge de 22 mois environ il avait l’habitude de ne regarder qu’une chaîne, BabyTV, sur laquelle passent en boucle des dessins animés et des comptines. Ali n’est pas difficile sur l’alimentation et n’a pas de problèmes sensoriels ni de problèmes intestinaux, et malgré un faible tonus musculaire, il est très actif et enjoué. Quand la dernière est née, je dois avouer que nous avons moins donné d’attention à Ali et nous avons pris la télvision comme un baysitter (je m’en sens coupable aujourd’hui). Ali a été complétement immergé (5h par jour) dans le programme BabyTV et il a commencé à oublier des mots, et à se désintéresser de ses sœurs, peut-être par jalousie de la dernière qui lui prenait sa place. Ali a commencé à s’isoler socialement et ses crises ont augmenté, il avait l’habitude de babiller les dialogues de BabyTV, de danser, de tourner les yeux, de fermer les yeux et de répéter les dialogues de BabyTV comme il les imaginait, ainsi que d’autres symptômes autistiques tels que le manque de contact visuel. Ces traits sont apparus progressivement et au début, nous n’avons pas remarqué, au point que nous nous en sommes aperçus il y a un mois après et nous avons arrêté la télé. Depuis, son sommeil est revenu à la normale. Ali dort de 10 à 12 heures la nuit et fait une sieste de 2 heures l’après-midi après l’école. Les accès de colère ont beaucoup diminué d’environ 80% et l’hyperactivité d’environ 80%. 9a fera un mois dans 5 jours. Il a commencé à exprimer ses besoins, mais uniquement ce dont il a besoin, il n’utilise pas beaucoup de mots et babille toujours certains dialogues de BabyTV, mais ils ont été réduits de 50% à 80%. Il le fait quand il est excité ou quand je rentre du bureau. La danse et le spinning ont également diminué de 80%. Le contact visuel s’est amélioré de 10% seulement à ce stade. Il nous regarde quand il est loin mais quand il se rapproche il tourne le visage ou ne nous regarde que pendant une courte durée de 2 secondes bien que je puisse voir des progrès. La réponse à son nom a augmenté de 10%. Bien qu’il ne se retourne pas instantanément même si je remarque qu’il réagit à son prénom. Combien de temps devrions-nous continuer ? Il me faut quelques mots d’encouragement, quelques études de cas et des exemples concrets de parents qui ont réussi cela, et combien de temps cela prend-il ? Il a été exposé à 9 mois de télévision environ 5 heures et plus par jour à partir de l’âge de 24 mois à 34 mois. Devrions-nous faire quelque chose d’autre en plus du retrait d’écran? Le papa d’Ali

Temps d’écran et troubles de l’attention chez les jeunes enfants

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Canada – Avril 2019 – Lien vers l’étude Problématique Avant d’entrer à l’école, les enfants passent en moyenne deux heures par jour devant les écrans. Quels sont les effets de ce temps d’écran sur l’attention? Méthodologie Cette étude longitudinale se base sur les données de la cohorte néonatale canadienne CHILD (Canadian Healthy Infant Longitudinal Development) qui étudie la santé de 3455 enfants. Résultats La majorité des enfants ont une consommation quotidienne de 1.4 heures à 5 ans et 1.5 heures à 3 ans. En comparaison des enfants qui passent moins de 30 minutes par jour devant un écran, ceux qui regardent plus de 2 heures quotidiennement ont : – Une hausse de 2.2 points au test d’externalisation « externalizing T-Score » – 5 fois plus de problèmes cliniques d’externalisation – Presque 6 fois plus de troubles cliniques de l’attention – Presque 8 fois plus de symptômes de TDAH En revanche, l’étude ne montre pas de liens entre le temps d’écran et les comportements agressifs. Étude réalisée par : Sukhpreet K. Tamana,Victor Ezeugwu, Joyce Chikuma, Diana L. Lefebvre,Meghan B. Azad, Theo J. Moraes, Padmaja Subbarao, Allan B. Becker, Stuart E. Turvey, Malcolm R. Sears, Bruce D. Dick, Valerie Carson, Carmen Rasmussen, Piush J. Mandhane

Diodes électroluminescentes (LED) et santé humaine & environnement

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France – Avril 2019 – Lien vers l’étude Alors que l’usage des LED se généralise et que les objets à LED se multiplient, l’Anses publie la mise à jour de son expertise de 2010 relative aux effets sanitaires des LED après analyse de 600 nouvelles publications scientifiques. L’Agence confirme la toxicité de la lumière bleue sur la rétine. Elle met aussi en évidence des effets perturbant les rythmes biologiques et de sommeil liés à une exposition le soir ou la nuit à la lumière bleue, notamment via les écrans et en particulier pour les enfants. L’Agence recommande donc de limiter l’usage des dispositifs à LED les plus riches en lumière bleue, tout particulièrement pour les enfants (ampoules, écrans et jouets), et de diminuer autant que possible la pollution lumineuse pour préserver l’environnement. Étude réalisée par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES).

Temps d’écran, motricité et activité physique avant la scolarisation

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USA – Mars 2019 – Lien vers l’étude Problématique Déterminer les liens entre le temps d’écran, la motricité, l’activité physique et la sédentarité chez l’enfant avant sa scolarisation. Méthodologie 126 enfants de 3-4 ans ont participé à cette étude longitudinale prospective sur l’activité physique. Des évaluateurs entraînés ont mené dans ce cadre des tests sur le développement moteur (TGMD-3) et sur le mouvement et la motricité (MABC : Movement Assessment Battery for Children-2nd edition). D’autres variables ont été mesurées telles que l’âge, le genre, le revenu du foyer familial. Résultats et conclusions Les enfants sont âgés entre 2,9 et 3,9 ans (54% de filles, 46% d’origine caucasienne, 42% d’afro-américains et 12% d’autre origine ethnique). 48% d’entre eux vivent dans des foyers dont les revenus sont inférieurs ou égaux au seuil de pauvreté. Le temps d’exposition aux écrans varie entre 1,5 heure et 8,7 heures par jour. Il existe une corrélation positive entre l’activité physique et le développement moteur de l’enfant (motricité globale et motricité fine). Il existe une corrélation négative entre le temps d’écran et le développement moteur de l’enfant (motricité globale et motricité fine). Étude réalisée par :  E. Kipling Webster, Corby K. Martin, Amanda E. Staiano

Temps d’écran et décryptage des émotions entre 4 et 8 ans

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Norvège – Février 2019 – Lien vers l’étude Problématique Déterminer si la substitution des interactions humaines par les activités numériques impacte la capacité des enfants à développer leur compréhension des émotions. Méthodologie Cette étude communautaire et longitudinale auprès de 960 enfants norvégiens de 4 ans, suivis aux âges de 6 et 8 ans examine les corrélations entre temps d’écran et décryptage des émotions. Résultats et conclusions Les enfants ayant le plus d’exposition aux écrans (TV ou jeux vidéo à 4 ans et TV dans la chambre à 6 ans) ont des moins bons scores de compréhensions des émotions deux ans plus tard que ceux moins exposés aux écrans. Ces résultats mettent en lumière l’importance des interactions en face à face pour garantir le développement des compétences sociales et émotionnelles du jeune enfant. Étude réalisée par :  Věra Skalická, Beate Wold Hygen, Frode Stenseng, Silja Berg Kårstad, Lars Wichstrøm

Écrans mobiles et retards de langage chez les enfants de 18 mois

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Canada – Février 2019 – Lien vers l’étude Problématique L’objectif de cette étude est d’examiner les liens entre l’utilisation d’écrans mobiles et les retards dans l’apprentissage du langage et de la communication chez l’enfant de 18 mois. Méthodologie Cette étude transversale a été réalisée de septembre 2011 à décembre 2015 au sein du réseau de soins « TARGet Kids! » auprès d’une cohorte de 893 enfants (âge moyen 18,7 mois, 54,1% masculin). La mesure du temps d’écran mobile a été réalisée via des enquêtes auprès des parents. Résultats et conclusions L’étude montre une corrélation significative entre l’utilisation d’écrans mobiles et les retards de langage rapportés par les parents chez l’enfant de 18 mois. La médiane de consommation quotidienne de l’écran mobile est de 15,7 minutes et chaque demi-heure supplémentaire de temps d’exposition quotidien s’accompagne d’une augmentation des risques des retards de langage. Étude réalisée par :  Meta van den Heuvel, PhD; Julia Ma, MPH; Cornelia M. Borkhoff, PhD; Christine Koroshegyi, MA; David W. H. Dai, MSc, Patricia C. Parkin, MD; Jonathon L. Maguire, MD-MSc, Catherine S. Birken, MD-MSc