Temps de télévision : enfants atteints de TSA vs enfants témoins

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Thaïlande – Janvier 2011 Par Weerasak Chonchaiya, Prapasri Nuntnarumit, Chandhita Pruksananonda Problématique Déterminer les impacts de la consommation de télévision chez des enfants atteints de TSA, en les comparant avec des enfants se développant normalement et avec des enfants avec des retards de langage. Méthodologie Cette étude porte sur 54 enfants atteints de TSA et deux groupes témoins : 84 enfants sains pour le groupe contrôle et 56 enfants avec des retards de langage proches de ceux observés chez les enfants atteints de TSA. Les principales mesures comprennent : l’âge de première exposition à la télévision, la fréquence d’exposition, le type de programme regardé et la présence ou non d’un adulte à côté. Résultats et conclusions Les enfants atteints de TSA commencent à regarder la télévision plus précocement que le groupe contrôle : 6 mois vs 12 mois. Les enfants atteints de TSA passent davantage de temps à regarder la télévision que les autres : entre 2,69H/jour et 6,51H/jour – vs 1,15 à 4,95H/jour pour les enfants avec un retard de langage ; – vs 0,85 à 3,27H/jour pour les enfants du groupe contrôle. Les personnes atteintes de TSA semblaient regarder plus d’émissions pour adultes que le groupe contrôle, et elles étaient moins susceptibles de regarder la télévision en présence d’un adulte que les deux groupes témoins. Le temps d’exposition aux écrans est plus élevé et l’âge de début de cette exposition est plus précoce chez les enfants souffrant d’autisme que chez les autres enfants.

Exposition aux écrans chez l’enfant et développement du tout-petit

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USA – Décembre 2010 – Lien vers l’étude Par Suzy Tomopoulos, MD; Benard P. Dreyer, MD; Samantha Berkule, PhD; et al Problématique Déterminer si la durée passée devant un écran et la nature du contenu regardé à l’âge de 6 mois ont des effets sur le développement cognitif et du langage de l’enfant lorsqu’il atteint 14 mois. Méthodologie Cette étude longitudinale a été menée dans un hôpital public en zone urbaine auprès de 259 mères de CSP- et leur(s) jeune(s) enfant(s). Résultats Sur 259 enfants, 249 (96.1%) ont été exposés aux écrans à l’âge de 6 mois pour une durée minimale de 2 heures par jour. Trois types de contenus ont été testés : divertissant, éducatif, inadapté à l’âge. Les analyses ajustées et non ajustées montrent une corrélation positive entre le temps d’écran à l’âge de 6 mois et des retards cognitif et de langage à l’âge de 14 mois. Cette corrélation est similaire qu’il s’agisse de contenus divertissants ou éducatifs. Elle est aggravée lorsqu’il s’agit de contenus inadaptés à l’âge.

Exposition précoce à la télévision et bien-être global à 10 ans

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Canada – Mai 2010 – Lien vers l’étude Par Linda S. Pagani, PhD; Caroline Fitzpatrick, MA; Tracie A. Barnett, PhD et al Eric Dubow Problématique Déterminer l’influence de l’exposition à la télévision pendant la petite enfance sur les résultats scolaires et les caractéristiques psychosociales et de mode de vie de l’enfant à 10 ans. Méthodologie Cette étude longitudinale réalisée par l’Institut de la Statistique du Québec porte sur une cohorte de 1314 enfants. A travers des questionnaires auprès des parents, cette étude corrèle le temps hebdomadaire passé devant la télévision à 29 et 53 mois et les résultats scolaires et de santé physique et psychosociale à 10 ans. Résultats Chaque heure de télévision supplémentaire à l’âge de 29 mois entraîne à l’âge de 10 ans : • 7% de baisse de la productivité en classe : baisse de l’attention, de la concentration, de l’autorégulation… • 6% de dégradation des performances en mathématiques • 10% de risques en plus d’être victimisé par ses camarades de classe • 13% de temps en moins consacré aux activités sportives le weekend • 9% de moins d’activités nécessitant un effort physique • 9% et 10% de hausse de la consommation, respectivement, de boissons sucrées

Impacts sociaux et comportementaux de la télévision chez les petits

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Japon – Mars 2010 – Lien vers l’étude Par Shunyue Cheng, Tadahiko Maeda, Sakakihara Yoichi, Zentaro Yamagata, Kiyotaka Tomiwa Problématique Examiner le lien entre une exposition précoce à la télévision (18 et 30 mois) et les conséquences émotionnelles et comportementales à l’âge de 30 mois. Méthodologie Cette étude longitudinale se base sur des données rassemblées auprès de 479 enfants japonais. Le temps de télévision de chaque enfant à 18 et 30 mois est vérifié dans des rapports réalisés par la mère. Les variables ensuite mesurées se basent sur un questionnaire évaluant les compétences et les difficultés : « Strengths and Difficulties Questionnaire (SDQ) », dont les résultats sont analysés par la méthode de covariance afin de mesurer l’impact de l’exposition à la télévision sur les développements sociaux et comportementaux. Résultats et conclusions Il existe une corrélation positive entre l’exposition quotidienne à la télévision d’un enfant de 18 mois et le développement de l’hyperactivité et de troubles de l’attention ; et une corrélation positive entre l’exposition quotidienne à la télévision et un comportement prosocial peu développé à 30 mois.

La télévision déclenche-t-elle l’autisme ?

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USA – Octobre 2006 Par Michael Waldman, Sean Nicholson, Nodir Adilov Problématique On estime qu’un enfant sur 166 est atteint d’autisme, pourtant les causes ne sont pas bien comprises. L’une des théories actuelles concernant la maladie est que chez un ensemble d’enfants vulnérables génétiquement, la maladie se manifeste lorsque l’enfant est exposé à un déclencheur environnemental (actuellement inconnu). Dans cet article, nous étudions empiriquement l’hypothèse selon laquelle l’exposition à la télévision pendant la petite enfance sert de déclencheur. Méthodologie Les données du « Bureau of Labor Statistics’ American Time Use Survey », permettent d’établir une corrélation positive entre temps d’écran et précipitations météorologiques. Par hypothèse, si la télévision est un déclencheur de l’autisme, alors l’autisme devrait être plus répandu dans les régions où il y a de fortes précipitations. L’étude s’intéresse ensuite aux données sur l’autisme dans trois États américains (la Californie, l’Oregon et Washington) caractérisés par une forte variabilité des précipitations. Résultats et conclusions À l’aide d’une variété de tests, cette étude montre que dans les trois états, les taux d’autisme sont positivement corrélés aux niveaux de précipitations. Dans une autre série de tests, elle utilise les données de la Californie et de la Pennsylvanie sur les enfants nés entre 1972 et 1989 pour montrer, toujours avec l’hypothèse de la télévision comme déclencheur, que les taux d’autisme sont également corrélés positivement avec le pourcentage des ménages abonnés à la télévision par câble. Ces constatations sont compatibles avec le fait que la surexposition à la télévision pendant la petite enfance soit un facteur déclencheur de l’autisme.

L’histoire de Rose, 5 ans (France)

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Rose est née en février 2014, elle est scolarisée actuellement en MS dans une petite école maternelle rurale. Lorsqu’elle était en PS, l’enseignante avait demandé à la maman de prendre rendez-vous avec moi, psychologue rattachée à l’école car Rose frappait et poussait les autres enfants, le langage n’était pas développé mais elle comptait en anglais et en allemand. Elle ne comprenait pas ce qui lui était demandé en classe. Malgré l’aide apportée durant l’année de PS par l’enseignante, Rose montrait un retard très important dans tous les domaines : psychomotricité, langage, communication, relation aux autres… Lors de l’entretien qui a lieu en juin de la petite section, j’observe que Rose puise dans le sac de sa mère pour en retirer le smartphone et l’allume. Sa mère ne tente pas de lui reprendre car elle redoute une crise terrible. Je pose alors des questions sur le quotidien de Rose : – à 18 mois, la maman achète une tablette à Rose et depuis cette date elle regarde plusieurs heures par jour des vidéos sur YouTube (dessins animés, musique) sinon « elle pique des crises » – depuis ses 18 mois, au réveil, Rose boit un biberon de chocolat et regarde des vidéos sur le téléphone – la télévision est toujours allumée dans le salon – Rose ne s’endort jamais avant 23h, on ne lui lit pas d’histoire et elle dort avec ses parents à cause de ses terreurs nocturnes : « on dirait qu’elle voit le diable… c’est peut-être à cause de YouTube ? Je ne sais pas ce qu’elle regarde… » – la maman ne sort jamais Rose à l’extérieur pour se promener et ne joue pas avec elle… – le papa, d’après la mère, ne supporte pas le désordre et range sans arrêt les jouets que Rose sort de son coffre à jouets Devant le retard global de Rose et la situation de surexposition précoce et excessive aux écrans décrite par la maman, je préconise un arrêt total du téléphone et de la tablette pour Rose et j’explique qu’il faut remplacer ces temps d’écrans par des jeux, des promenades, des lectures de petits livres… J’explique le lien entre le retard du langage, les difficultés constatées à l’école et les écrans qui empêchent Rose d’être stimulée normalement et donc de se développer comme les autres enfants du même âge. Je n’arrive pas à convaincre la maman de Rose qui se désespère juste des listes d’attente chez les orthophonistes et me dit que la limitation des écrans pour Rose ne sera de toute façon pas possible car les grands-parents vivent à la maison et regardent la télévision toute la journée. De plus, si elle empêche Rose de prendre son téléphone à elle il y aura toujours quelqu’un pour lui en donner un… L’enseignante me dira par la suite que la mère de Rose ne souhaite plus me revoir et attend juste un rendez-vous chez un orthophoniste. Quinze jours plus tard, une orthophoniste me contacte car elle vient de faire un bilan : pas de langage spontané, écholalie, compréhension très faible, lexique très pauvre, fait des petites phrases de 2 mots. Le retard est très important. La mère de Rose est très angoissée suite à ce bilan. La rééducation va commencer à raison de 2 fois par semaine (ce qui est exceptionnel!). L’orthophoniste me dit que les parents ne voient pas le problème de Rose. En novembre 2018, l’enseignante de MS me téléphone affolée par l’état de Rose : crises et agressivité envers les autres enfants, réactions violentes imprévisibles, hurle dès qu’il y a une petite frustration. Rose ne comprend pas ce qu’on lui demande en classe et le travail est adapté (à peine un niveau de début de PS). Rose fait des petites phrases mais on a du mal à la comprendre. Elle a besoin d’un adulte pour l’aider et l’accompagner. Une réunion de l’équipe éducative va avoir lieu pour demander une AVS. Les parents donnent leur accord pour que je fasse un examen psychologique afin de constituer le dossier pour la MDPH. Je vois Rose à l’école, elle a maintenant 5 ans et un mois. Je l’observe en classe et je lui fais passer la WPPSI-4 afin d’évaluer son efficience cognitive. Rose a l’air perdu, elle ne peut pas répondre à mes questions car elle ne les comprend pas « comment tu t’appelles ? » Rose lève le doigt, sourit mais ne dit pas son prénom, « quel âge tu as ? » Rose me montre ses oreilles… Elle dit des phrases qui ne répondent pas à mes demandes. Devant l’image d’une banane, elle effleure l’image du doigt (comme sur une tablette) en disant « oh c’est beau ! » sans répondre à ma question qui était « comment ça s’appelle ? ». D’une manière générale, Rose montre les images qui lui plaisent « c’est beau ! » sans tenir compte des consignes. Elle ne dessine que des traits ou des ronds. Le bonhomme même têtard n’est pas représenté. Le QIT est déficitaire. Tous les secteurs du développement cognitif sont touchés que ce soit sur du matériel visuel ou verbal. Le vocabulaire est très pauvre, la compréhension extrêmement faible. La réunion de l’équipe éducative a lieu en mars 2019. Les parents ont entamé un suivi avec le CMP, la rééducation orthophonique est suspendue car l’orthophoniste est en congé maternité actuellement. La maman pleure beaucoup mais minimise le retard de Rose en disant qu’à la maison elle comprend tout, parle, chante des chansons, enregistre tout ce qu’elle fait à l’école mais que « c’est quand elle a envie ! ». Le papa trouve que sa fille est très intelligente car elle compte en anglais… Une psycologue scolaire   

L’OMS reconnaît l’addiction aux jeux vidéos comme trouble mental

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Mai 2019 Par l’Organisation Mondiale de la Santé Pourquoi le trouble du jeu vidéo a-t-il été inclus dans la CIM-11? La décision relative à l’inclusion du trouble du jeu vidéo dans la CIM-11 a été sous-tendue par les analyses des données factuelles disponibles et procède d’un consensus d’experts dans des disciplines différentes, issus de régions géographiques diverses, qui ont participé aux consultations techniques tenues par l’OMS dans le cadre de l’élaboration de la CIM-11. Déclaration de l’OMS : Le trouble du jeu se caractérise par un ensemble de comportements de jeu persistants ou récurrents («jeux numériques» ou «jeux vidéo»), qui peuvent être en ligne (c’est-à-dire sur Internet) ou hors ligne, se manifestant par : • altération du contrôle du jeu (apparition, fréquence, intensité, durée, terminaison, contexte, etc.) ; • priorité croissante accordée au jeu dans la mesure où le jeu prime sur les autres intérêts de la vie et les activités quotidiennes ; et • poursuite ou escalade du jeu malgré la survenue de conséquences négatives. Le type de comportement est suffisamment grave pour entraîner une altération significative du fonctionnement personnel, familial, social, éducatif, professionnel ou autre. Le comportement de jeu peut être continu ou épisodique et récurrent. Le comportement de jeu et d’autres caractéristiques sont généralement manifestes sur une période d’au moins 12 mois afin de permettre l’attribution d’un diagnostic, bien que la durée requise puisse être raccourcie si toutes les exigences en matière de diagnostic sont remplies et si les symptômes sont graves.

L’histoire de Léo, 8 ans (France)

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Léo a 8 ans, il vient avec ses parents « pour parler ». Il a déjà sauté une classe car il savait lire en GS et comme il était en CP/CE1 il a très vite suivi le programme de CE1. C’est un garçon réservé, timide et de toute évidence très intelligent voire « haut potentiel ». La demande n’est pas un nouveau saut de classe mais des conseils pour qu’il trouve sa place à l’école et que les journées ne lui semblent pas sans intérêt car Léo s’ennuie beaucoup… Léo aime lire, le foot, les dinosaures, les minéraux et les BD… A la fin de l’entretien, la maman de Léo se tourne vers lui et lui dit : « Tu avais quelque chose à dire à la psychologue aussi… » Léo m’explique alors que depuis quelques temps, le soir dans son lit, il pense à des choses qui font peur : des têtes détachées et des corps ensanglantés. Ces images l’empêchent de s’endormir. Elles surviennent quand il est tranquille dans son lit et il n’arrive pas à trouver le sommeil. Le coucher est de plus en plus difficile, long et c’est un « calvaire » pour tout le monde ! Les parents de Léo ont déjà consulté le médecin de famille. Ils sont très inquiets et ne comprennent pas d’où ça vient… Ils redoutent que Léo ne développe un problème psychologique grave et qu’il devienne « fou ». Je les questionne sur des événements familiaux qui auraient pu troubler Léo. Rien ne peut expliquer l’apparition de ces images horribles qui perturbent son sommeil. Je les questionne alors sur les écrans. Léo ne regarde pas la télévision, il ne joue qu’au jeu de Mario Kart le week-end et les parents limitent le temps. Léo n’a pas de tablette et n’utilise pas le smartphone de ses parents. Je leur demande s’il n’aurait pas pu voir des jeux vidéo ailleurs qu’à la maison mais ce n’est pas le cas. La maman de Léo se souvient alors qu’un jour Léo faisait des recherches sur internet et qu’une bande de publicité verticale s’était affichée avec des têtes et des corps ensanglantées (probablement une publicité pour un jeu vidéo pour les plus de 18 ans). Cette apparition n’avait duré que quelques secondes car la maman de Léo avait tout de suite réagi pour la faire disparaître. Léo ne s’en souvient pas mais sa maman se rappelle qu’il avait été sidéré de voir ça… J’explique à Léo que l’origine de son problème est sans doute à chercher du côté de ces images qui sont rentrées à son insu dans son cerveau et qui le soir reviennent et lui font peur. Je le rassure en lui disant qu’il n’est pas en train de devenir ni malade ni fou et que je vais donner une adresse à ses parents pour qu’il consulte une psychologue qui sait bien s’occuper de ce genre de problème (EMDR). Un mois plus tard je revois toute la famille. Léo s’endort à nouveau sans problème, il lit le soir et ne voit plus les images horribles… Voilà comment des images violentes peuvent faire effraction dans le psychisme d’un jeune enfant, pourtant protégé par ses parents et produire un psycho-traumatisme en quelques secondes au milieu du salon ! Une psychologue

Un modèle de causalité de l’autisme : l’exposition aux écrans

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USA – Juin 2015 Par Karen Frankel Heffler, Leonard M. Oestreicher Problématique Le trouble du spectre autistique (TSA) apparaît très tôt et se caractérise par un manque d’interactions sociales et de communication, ainsi que des comportements répétitifs et des intérêts restreints. Des études récentes montrent que les causes de l’autisme résultent d’une combinaison entre des facteurs génétiques et environnementaux (50%-50%). Méthodologie Pour qu’un facteur environnemental puisse être considéré comme un facteur de TSA, il doit : – Montrer une augmentation de l’exposition chez les nourrissons impliquant une augmentation de la prévalence des TSA au fil du temps – Être corrélé positivement avec un développement atypique du cerveau – Interférer avec l’apprentissage social – Être réversible grâce à une intervention rapide – Avoir un lien avec l’autisme et les retards de langage – Ne pas être pris en compte dans les études à grande échelle portant sur des frères et soeurs atteints de TSA ainsi que dans des études environnementales Cette étude montre que l’exposition aux écrans pendant l’enfance remplit l’ensemble de ces critères. Résultats Cette étude propose un modèle de causalité du TSA chez les enfants vulnérables pour lesquels une exposition aux écrans en dehors d’un cadre social engendre une hyper-connectivité sensorielle du cerveau. Cette réponse neuronale accrue à l’exposition sensorielle modifie le comportement du nourrisson et a un impact sur son développement social et cognitif à cause d’un neuro-développement inhabituel. De nombreux aspects du TSA sont expliqués par ce modèle, dont l’hyper-connectivité, les capacités particulières, l’interférence avec le développement du cerveau social typique, etc… Les auteurs suggèrent qu’une surexposition aux écrans pendant la petite enfance aurait pu contribuer à la recrudescence de l’autisme au cours des 25 dernières années.